Organiser des rencontres publiques autour des questions de bioéthique avant la révision de la loi début 2010, telle est l'initiative prise par les étudiants de l'école Sup'Biotech. Cinq thèmes, cinq conférences-débats pour apporter un éclairage sur des questions qui sont loin de mettre tout le monde d'accord

Le 20 octobre 2010, la ministre de la Santé présentait le projet de révision des lois de bioéthique au Conseil des ministres. Sénateurs et députés doivent maintenant se prononcer sur les modifications à apporter à ces lois. Assistance médicale à la procréation (AMP), mères porteuses, recherches sur l'embryon... Les débats s'annoncent âpres tant ces sujets sont sensibles et souvent traités avec une vision plus idéologique que pragmatique. Un état de fait sur lequel revient Pierre Le Coz, vice-président du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) pour les sciences de la vie et de la santé.

Le docteur Antinori promet de cloner des êtres humains avant la fin de l'année. Un projet qui relève plus de la publicité que de la science.

Peut-on considérer la possibilité d'intervenir sur le génome humain comme un accroissement de liberté ? Le grand philosophe allemand nous livre ses inquiétudes.

Les perspectives de l'application à l'humain des techniques de clonage reproductif a d'abord soulevé de vives réactions morales de principe. L'examen plus précis de ses indications possibles fait apparaître que le clonage ne pourrait être socialement acceptable qu'au prix d'un encadrement éthique et juridique adapté à la nouveauté que représente la reproduction asexuée.

On sait combien sont rapides les progrès de la génétique, les espoirs et les craintes qu'ils peuvent susciter, les problèmes philosophiques et éthniques sans précédent qu'ils peuvent soulever. Compte tenu de l'ampleur des enjeux liés à ces développements, une commission bioéthique s'est constitué au sein du groupe "Futuribles" pour en débattre très librement.