Dans son film "Drawing Restreint 9", le plasticien Matthew Barney part à la rencontre du Japon à bord d'un baleinier, avec sa compagne Björk pour figure de proue.

Sortie des expérimentations, l'Islandaise reviendra en mai 2007 avec un album nettement plus pop. En exclusivité, elle nous donne des nouvelles de son étrange et prolifique cerveau.

Moderne et inventive, l'artiste islandaise se lance un nouveau défi technologique: imaginer et recréer les sons de la nature en dix chansons et dix applications pour tablettes numériques. Un concert décliné sur son nouvel album ″Biophilia″. De quoi s'agit-il exactement ? Réponse par Björk en personne, rencontrée cet été.

Mêlant technologie, performance, écologie, applications et instruments sur mesure, l'Islandaise revient avec ″Biophilia″, une oeuvre dantesque qui va très au-delà du disque.

Björk débarque en France pour cinq représentations de "Biophilia". "Un peu comme mon opéra", prévient l'Islandaise.

C'était en juillet dernier... Un mois et demi après son Prix d'interprétation à Cannes pour "Dancer in the Dark", qui sort le 18 octobre, Björk était à Paris.

Le souffle de Björk sur les images du vidéaste-sculpteur Matthew Barney. Une passionnante collaboration dont l'écrivain Marie Darrieussecq a recueilli auprès de Björk les tribulations inspirées.

Dans ″Biophilia″, son nouvel album, la chanteuse, qui partage sa vie entre son île natale et New York, marie magnifiquement sa passion pour l'écologie et sa fascination pour les technologies les plus avancées. Bernard Géniès l'a rencontrée.