Bourgeois, couche-tôt, Paris serait boudé par les noctambules. Heure par heure, nous sommes allées prendre la température.

Déserté depuis longtemps par les branchés, le club parisien a été fermé à la fin mai par arrêté préfectoral. L'histoire d'un lieu fameux des années 19820 racontée par ses créateurs.

Entrée gratuite, pas de carré VIP, musique qui défonce dans un esprit crade et énervé qui venait rompre avec les années French Touch, le Pulp a rythmé dix ans de nuit à Paris. Et accompagné l'affirmation d'une nouvelle identité lesbienne.

On ne se vantait pas d'aller au Sept : trop chaud, trop trash. Dans ce club interlope où les punks se frottaient aux mannequins et les minets homos aux stars, Paris découvrait le disco des années 70.

Un site consigne les interventions à huis clos de graffeurs et artistes présents dans les murs des Bains, mythique club parisien en chantier. Capture de l'éphémère.

C'est le lieu parisien le plus branché du moment. Concrete accueille les danseurs le dimanche dès l'aube. Reportage.

Tirs de kalachnikov, michetonneuses, boîtes échangistes, bars à strip-tease... Voyage au coeur d'une artère chargée d'histoire.

K.A.B.P., c'est le nom de l'une des meilleurs fêtes de Paris. Quiconque réussit à y entrer, y retournera. Les ingrédients de cette magie nyctalope ? Esthétique minimaliste et exigence musicale.

A la mi-mars 2015, Les Bains douches, fermés depuis 2010, renaîtront en resto-club-hôtel 5 étoiles. Une résurrection pour cette boîte légendaire de la nuit parisienne durant les années 1980.

Ils ont la trentaine et gèrent leurs affaires en businessmen avertis. Ce sont les nouveaux empereurs de la vie nocturne.

Une bande de copains - riches et célèbres - ont décidé de racheter le club mythique de la rue Princesse qui avait perdu de sa superbe. Sauront-ils faire revivre ce temple du snobisme chic où Sagan, César, Dali, Gainsbourg ou Dutronc faisaient la fête, déjantés et étincelants, jusqu'au bout de la nuit ?