On ne trouvera pas ici d'indiscrétions comme dans le journal de Léautaud, mais des libres propos sur la littérature et sur la vie littéraire. Il y a là, dirait Paulhan, de la paille et du grain. Ce n'est point qu'il faille de tout pour faire un journal, mais nous vivons à une époque où énoncer certaines évidences prend un petit air provocateur....

J. Brenner (1922-2001), qui a passé toute sa carrière dans le milieu parisien des lettres, raconte sa rencontre avec Bernard Franck et Françoise Sagan, la poursuite de sa collaboration à la revue 84, la création avec Claude Perdriel de la revue Les cahiers des saisons, son travail à la librairie des éditions de Minuit, sa rédaction du roman à clefs Les lumières de Paris, etc.

Né le 16 septembre 1922 à Saint-Dié (Vosges), Jacques Brenner, de son vrai nom Jacques Meynard, a fait toute sa carrière dans le milieu parisien des lettres. Élu membre du jury du Prix Renaudot en 1986, il a successivement travaillé aux Éditions de Minuit, chez Julliard puis chez Grasset, dont il est devenu un des piliers. Critique littéraire respecté, collaborateur de nombreux journaux (de Paris-Normandie à L'Observateur, du Figaro au Matin de Paris et au Quotidien de Paris), il a animé, de 1955 à 1968, une excellente revue littéraire, les Cahiers des saisons. Il est l'auteur de romans, dont Les Petites Filles de Courbelles, (Julliard, 1955) et L'Armoire aux poisons (Grasset, 1976) et de plusieurs ouvrages de références sur la vie littéraire, notamment Les Lumières de Paris (Julliard, 1962) et Histoire de la littérature française de 1940 à nos jours (Fayard, 1978).

Né le 16 septembre 1922 à Saint-Dié (Vosges), Jacques Brenner, de son vrai nom Jacques Meynard, a fait toute sa carrière dans le milieu parisien des lettres. Élu membre du jury du Prix Renaudot en 1986, il a successivement travaillé aux Éditions de Minuit, chez Julliard puis chez Grasset, dont il est devenu un des piliers. Critique littéraire respecté, collaborateur de nombreux journaux (de Paris-Normandie à L'Observateur, du Figaro au Matin de Paris et au Quotidien de Paris), il a animé, de 1955 à 1968, une excellente revue littéraire, les Cahiers des saisons. Il est l'auteur de romans, dont Les Petites Filles de Courbelles, (Julliard, 1955) et L'Armoire aux poisons (Grasset, 1976) et de plusieurs ouvrages de références sur la vie littéraire, notamment Les Lumières de Paris (Julliard, 1962) et Histoire de la littérature française de 1940 à nos jours (Fayard, 1978).

J. Brenner (1922-2001), qui a passé toute sa carrière dans le milieu parisien des lettres, raconte dans son journal la poursuite de la publication chez Julliard de la revue Les cahiers des saisons, rivale de NRF, jusqu'à son extinction en 1968. Il évoque également ses aspirations professionnelles, sa vie familiale et ses émois amoureux.

Employé au service des manuscrits de Grasset, la vie de J. Brenner oscille, dans ce quatrième volume, entre petites misères du quotidien et engouements passionnés pour des auteurs connus ou méconnus. Il défend avec vigueur son roman La rentrée des classes, publié en 1977, et se lance parallèlement dans son projet d' Histoire de la littérature de 1940 à nos jours.