Quand elle avait 20 ans, la nouvelle présidente du Brésil militait à l'extrême gauche. Sous la dictature, elle a vécu la clandestinité, la torture, la prison. Retour sur une période clef, où se sont forgés le tempérament et le destin de cette femme hors du commun.

Pour la première fois, un feuilleton brésilien aborde frontalement les années noires de la dictature militaire. Une démarche bienvenue, ternie hélas par une médiocre réalisation.

Chute de Dilma Rousseff, virus Zika, JO... Autant d'événements qui ont donné envie à "M" de raconter ce pays protéiforme. La dictature, une "époque merveilleuse" ? C'est ce qu'affirment d'anciens militaires, au mépris des tortures, enlèvements et autres exactions commises par l'armée au pouvoir entre 1964 et 1985. Ces vétérans profitent de l'instabilité politique pour faire entendre leur voix.

Entre 1930 et 1945, Vargas s'impose à la tête d'un régime autoritaire. En 1964, les militaires s'installent pour vingt ans. Mais la dictature n'est pas une fatalité. Depuis vingt-cinq ans, le Brésil émergent est aussi devenu une grande démocratie.