Rétrocommissions, contrats d'armement, marchés publics ... A droite comme à gauche, il est temps d'en finir.

Auditionné dans le cadre de l'affaire Karachi, Nicolas Bazire, ex-directeur de campagne du candidat en 1995, a donné des explications inédites sur l'argent liquide récolté à l'époque.

L'ex-chef de l'Etat pourrait bientôt être entendu par les juges qui cherchent à savoir s'il n'a pas bénéficié de l'argent de la milliardaire, à titre politique ou personnel. Pour l'heure, les preuves manquent.

En 1995, Balladur et Chirac financent leur campagne électorale avec des millions à l'origine douteuse. Le Conseil constitutionnel cache l'information pour éviter un scandale. Aujourd'hui, ceux qui ont participé à la dissimulation reviennent sur leur malaise.

Candidats et partis, payés au résultat

Les juges le cherchent sur le financement de ses deux campagnes présidentielles, il se défend. Ses adversaires et même certains de ses amis le critiquent pour ses conférences rémunérées, alors que ses activités d'avocat lui rapportent gros, il assume. Lui souligne son ambition du moment : prouver qu'il est devenu un président (de l'UMP) low cost.

Guy Alves coprésidait la société de communication qui a organisé les meetings du candidat Sarkozy en 2012. Au coeur de la tourmente judiciaire depuis qu'un système de fausses factures a été révélé, il nie tout détournement. Et maintient qu'il s'agissait d'un financement illégal de la campagne. Interview exclusive.

Mis en examen pour "financement illégal" de sa campagne présidentielle de 2012, le patron des Républicains voit son retour aux affaires plombé... par les affaires. Il dément, il accuse, et espère bien que cela suffira à le tirer de ce mauvais pas. Mais les faits sont têtus...

Bernard Squarcini, ex-patron du renseignement intérieur, a fait l'objet de perquisitions dans le cadre d'enquêtes dont une visait Nicolas Sarkozy et le financement de sa campagne électorale de 2007. Pendant qu'une autre affaire d'écoutes téléphoniques éclaboussait Claude Guéant, révélant à quel point les services secrets étaient alors à la botte du pouvoir politique. Article suivi de l'interview de David Sénat.

Qui n'a pas sa Deviers-Joncour ? Celle-ci s'appelle Sabine de la Laurencie. Son témoignage accable le clan Pasqua.

Des valises de billets, une mystérieuse propriété colombienne, un virement compromettant... les révélations s'accumulent sur cet ami de Nicolas Sarkozy qui, pendant vingt ans, a accompagné l'ascension du futur chef de l'Etat.