Le romancier Andrea Camilleri revient avec jubilation sur les rocambolesques tribulations d'un Ethiopien en Italie fasciste.

Entre les parutions d'un polar du commissaire Montalbano et d'une intrigue historico-politique, Andrea Camilleri, l'écrivain sicilien, qui en Italien compte d'ores et déjà parmi les auteurs classiques (ses oeuvres ont paru dans la collection des Meridiani), nous livre cette fois un livre très différent.

On ne présente plus Andrea Camilleri, l'un des auteurs les plus lus dans son propre pays et traduit dans de nombreuses langues. A quoi tient donc son exceptionnelle réussite ?

Bien avant de connaître un succès foudroyant avec ses romans policiers ancrés dans sa Sicile natale, c'est en 1968 qu'Andrea Camilleri, originaire de Porto Empedocle (Agrigente), réalisateur et professeur à l'Académie romaine d'art dramatique, achève son premier roman, "Le Cours des choses".

Héros récurrents, codes canoniques en permanence repris et reformulés, cycles de la quotidiènnete... La sérialité et la répétition sont essentielles dans l'esthétique du polar.

Oui, Andrea Camilleri est l'auteur de polars dont beaucoup raffolent. Non, les Français n'ont pas eu la chance de savourer dans leur langue les billets d'humeur et autres chroniques publiés dans la presse italienne entre 1997 et 1999.

Abécédaire de grandes amoureuses, "Femmes" se lit comme un recueil de courtes nouvelles qui sont autant d'hommages rendus à la passion des femmes. Celle qu'elles éprouvent. Celle qu'elles inspirent. Certaines ont vraiment existé, d'autres ont été inventées. Sont-elles brunes, blondes ou rousses, sont-elles réelles ou rêvées ? Qu'importe. Nous ne sommes pas dans "Femmes" de Sollers. Il n'y a pas de clefs. Il y a juste un immense amour qui s'est incarné au fil des rencontres et des lectures et que l'auteur, considérant le contexte italien, veut transmettre.