L'analyse de l'avenir des espaces ruraux en terme de déliaison sociale est aujourd'hui insuffisante pour rendre compte des mécanismes à l'oeuvre. C'est pourquoi, d'un point de vue plus large d'anthropologie, on doit carrément parler de désymbolisation. En effet, comme dans d'autres secteurs, les terrains concernés sont en proie à une invisibilité sociale grandissante.

Depuis les élections présidentielles de 2012, de nombreux analystes se sont penchés sur l'« enracinement » du vote Front national dans les campagnes françaises. Des causes structurelles ont été rapidement identifiées : le désert médical, les fermetures d'école, les maternités toujours plus éloignées, les services publics raréfiés, le chômage croissant, la crise des marchés agricoles, etc.

C'est la mission que mène Sylvie Monier, depuis l'Auvergne : faire valoir le rôle capital que jouent les arbres et les haies champêtres dans l'écologie et l'économie de nos campagnes.

La campagne française n'est pas seulement une succession de champs de blé et de maïs, c'est aussi un merveilleux environnement pour une sortie naturaliste. Mais bien sûr, pour voir les animaux de la campagne, il est préférable de savoir où regarder. Voici comment organiser notre balade pour ne rien manquer.

De 1963 à 1981, 1 600 jeunes Réunionnais furent contraints de s'exiler en métropole afin de repeupler les campagnes. L'Etat va-t-il enfin reconnaître sa responsabilité dans ce drame ?