Rayonnant autour d'un mystérieux cinéaste capable de faire jouer les morts, un roman gigogne comme écrit sous hypnose, convoquant les esprits de Kafka, Nerval, Hitchcock, Cocteau ou Louise Brooks.

Loin des modes et de leurs effets de manches, les éditions du Tripode publient, avec ce sixième roman de Pierre Cendors, un objet textuel insolite et magnifique, qui se situe entre roman, poème et, selon son auteur, " moment nocturne de la parole ". A l'occasion d'une fiction, l'écrivain y compose un superbe bouquet de méditations sur la mort, l'amour et le temps.

Quand le lecteur lassé des best-sellers annoncés de septembre 2015 s'en va errer seul parmi les piles des librairies, cela n'arrive pas tous les automnes que son regard blasé se pose sur une couverture captivante.