Théâtre ou cinéma ? Théâtre et cinéma ? L'acteur est tiraillé dans ce dilemme. L'acteur français, de Gaby Morlay et Gérard Philipe, légendes dans les deux médias, à Michel Bouquet, Denis Podalydès ou Marina Hands, qui évoluent avec une aisance apparente de l'un à l'autre, est, dans un pays aux traditions théâtrales ancestrales, au coeur du débat depuis les origines du cinéma.

Y a-t-il vraiment matière à consacrer des livres aux relations qu'entretenait Barthes avec le cinéma ? C'est ce que je me suis d'abord demandé en me remémorant ses textes. Quelques articles très sévères sur deux films de Kazan et de Mankiewicz, un peu plus élogieux sur Chaplin, regroupés dans les "Mythologies", une très belle page sur le visage de Garbo, deux ou trois écrits théoriques sur la sémiologie appliquée au cinéma, la recherche du fameux "troisième sens", des propos sur Eisenstein et une lettre à Antonioni.

Avec les images numériques, le cinéma semble définitivement s'affranchir des limites de la réalité. Spectateurs du 21e siècle, nous voyons les images fondre pour épouser les formes les plus folles. Les effets numériques impactent jusqu'au corps des comédiens.

La revue "Art press" vient de sortir un numéro spécial "Un second siècle de cinéma". Une invitation à la réflexion et à la controverse.

Loin de l'Iran, celui qui réalisa notamment "Devoirs du soir", donna pendant dix jours une magistrale leçon de cinéma.

La cinéphilie sur CD-Rom sortira-t-elle bientôt de la formule saucissonnage-compilation-mayonnaise hypertexte ?