Les nouvelles de grande santé se succèdent pour le cinéma français. Après l'excellente fréquentation des salles hexagonales en 2011, on apprend sa progression sur les marchés étrangers. Mais pour quels films ?

Cannes est la fête du cinéma mais aussi l'heure des bilans. Si, à l'exportation, le cinéma français est à la baisse (19%), le résultat est au-dessus de la moyenne de la décennie.

Le film de François Ozon, français jusqu'au bout de la pellicule, a été vendu dans le monde entier. Comme tous les précédents. Un indéfectible engouement qui mérite quelques explications.

De "La Famille Bélier" à "Supercondriaque", la France reste le deuxième exportateur de longs-métrages, après les Etats-Unis. Mais tous les pays n'ont pas les mêmes goûts.

Depuis "Pépé le Moko", de nombreux films français ont été achetés, puis adaptés par Hollywood. Le mouvement est en train de s'accélérer : "le Professionnel", "Monsieur Klein", "Prête-moi ta main", vont bientôt renaître en version américaine.

Comment va le 7e art national à l'étranger ? Bonne question. Et réponse, à l'heure où les distributeurs du monde entier viennent faire leur marché au Rendez-vous annuel organisé par Unifrance.