Serge Toubiana, des "Cahiers du cinéma" à la "Cinémathèque française", et Pierre Rissient, touche-à-tout talentueux, livrent leurs souvenirs. Deux livres, deux parcours, deux visions du cinéma.

Certains films vous permettent de choisir leur déroulement.

La robe d'Adjani dans "La Reine Margot", la pipe des "Vacances de M. Hulot", le chapeau de John Wayne dans "La Chevauchée fantastique"... Dans un lieu tenu secret, la Cinémathèque renferme un trésor glané depuis plus de soixante ans par une poignée de passionnés. 2 500 costumes et accessoires racontent à leur manière l'histoire du cinéma.

Nobody Does It Better, chantait Carly Simon sur le générique de ″L'Espion qui m'aimait″ en 1977. Trente-cinq ans plus tard, force est de constater qu'elle a toujours raison. Avec la sortie de ″Skyfall″, le 23e film de la saga, James Bond fête cette année cinq décennies au service secret de Sa Majesté. En un demi-siècle, il aura survécu à tout : la guerre froide, les 80e, les ″recastings″, la banqueroute de plusieurs studios, les innombrables parodies, et même Grace Jones. Pour rendre à 007 l'hommage qu'il mérite, il aurait fallu écrire une encyclopédie.

Beaucoup de Renoir, pas de Godard ni de Maman ni de Putain, presque aucun film après 1985, des imprévus (« Salaud, on t'aime », vraiment ?), des refus (phobie des classements), des fous rires (envoi d'une fiche Wikipédia par Xavier Beauvois), des réponses laconiques ou des pavés ... A l'occasion des 120 ans du cinéma et de l'exposition organisée par l'Institut Lumière au Grand Palais, « Première » a demandé à 40 cinéastes quel était leur film français de chevet. Voici les réponses.

La réédition de deux des chefs-d'oeuvre de Robert Bresson, "Pickpocket" et "l'Argent" est l'occasion de rappeler l'orgueilleux génie du cinéaste.