De l'eau, des arbres, des revêtements de couleur claire, des opérations de sensibilisation... Les grandes lignes du rafraîchissement des villes sont connues. Reste à trouver des solutions adaptées à chaque territoire. Et vite. Fait parie d'un numéro spécial "Transition écologique".

Sans baisser la garde sur la politique d'atténuation qui nous invite à réduire au plus vite nos émissions de gaz à effet de serre, il n'est plus possible de snober les conséquences du réchauffement climatique. A chaque territoire de s'adapter au mieux. Evaluer ses risques et y faire face est la seule option quand on ne veut pas subir les événements. Quitte à bousculer des habitudes locales, comme le développement des piscines individuelles, le modèle de tourisme hivernal ou le secteur agricole. Basée sur de mauvaises décisions, la maladaptation est un calcul dangereux.

Faut-il lutter contre le réchauffement climatique ou apprendre à s'adapter aux changements qu'il va provoquer ? Les deux... car on commence à savoir comment s'y prendre. On a les cartes pour agir. Si on passait aux actes, vite ?

Une récente synthèse d'études scientifiques suggère qu'en améliorant la qualité de l'air on accélère le réchauffement climatique. Eh oui ! la science de l'environnement réserve des tas de surprises, à rebours des supposées évidences et des intuitions premières. Petit potpourri des pièges écologiques à éviter... sans pour autant polluer sans vergogne.

Les eaux montent, à Miami. Comme les prix des « condos » de luxe faits pour résister aux ouragans ou de l’immobilier populaire, plus en hauteur, vers lequel se ruent les plus aisés. Gentrification classique ou prise de conscience du réchauffement ? Qu’importe ! « Dans cent ans, prédit un promoteur, toute la ville sera sous l’eau ! »