La crise sous le microscope d'un économiste, entomologiste passionné

Pierre-André Buigues et Elie Cohen mettent des réalités derrière le sentiment du déclin. Certitude : la situation est grave. Consolation : elle n'est pas désespérée.

Elie Cohen tord le cou aux idées reçues : l'explosion des échanges internationaux n'a pas instauré la loi de la jungle. De nouvelles instances de régulation émergent.

Derrière le mythe de la mondialisation, il y a en fait des réalités contrastées et des évolutions ambivalentes. Le dernier livre de l'économiste Elie Cohen démontre que, en France, la souveraineté nationale n'est pas remise en cause par le processus de globalisation.

La fusion de Deutsche Telekom et de Telecom Italia pourrait donner naissance à un géant. Cette opération est contestée par Michel Bon, le PDG de la société française, abandonné ainsi par son allié allemand...

Pour cet administrateur de l'opérateur public, chercheur au CNRS, il faut d'urgence transformer France Télécom en société anonyme. Encore faut-il en convaincre SUD, ce syndicat hostile au changement de statut.

La crise économique et financière qui a secoué le monde depuis 2007 a suscité un grand nombre d'analyses de la part des économistes. Le livre d'Elie Cohen ″Penser la crise″ a l'ambition de ″contribuer à rendre intelligible la plus formidable crise depuis 1929... de traiter la complexité et la nouveauté de cette crise″ et de répondre à la question ″Quel monde va monde émerger de cette crise ?″.

Quelles sont les conséquences économiques et sociales de la mondialisaton des échanges ? On peut les voir sous l'angle des suppressions d'emplois et de la précarisation de certains secteurs économiques. On peut souligner aussi les formidables opportunités de développement qu'offrent les nouveaux marchés émergents.

Trois conseillers du candidat Hollande le pressent de tout changer.