En juillet 2006, le mnistre de la Culture signifiait brutalement à Marcel Bozonnet la fin de son mandat à la tête du Français et nommait Muriel Mayette. Les intéressés reviennent sur cette affaire.

Ses pièces ne furent jamais jouées de son vivant. Treize ans après sa mort, comme il l'avait prédit dans son "Journal", Jean-Luc lagarce est devenu un "auteur culte". Et un classique.

Maxime Kétoff et Marie Petit ont rajeuni le hall d'accueil du fameux théâtre par quelques petites interventions sur la lumière, la signalétique, les caisses et le mobilier.

S'il est difficile de rallier l'illustre troupe des Comédiens Français, il semble tout aussi difficile d'y perdurer. Evidemment, bien des pensionnaires, des sociétaires y font de longues carrières accumulant les années et les douzièmes - parts sur les bénéfices des recettes - mais, à en entendre, ils dansent sur une corde raide.

On connaîtra bientôt le successeur de l'actuel administrateur de la Comédie-Française, Jean-Pierre Miquel.

Après vingt ans de fidélité et quelques rôles inoubliables, cet acteur génial part de la Comédie-Française.

Entre l'annonce surprise de sa nomination au poste d'administrateur général en remplacement de Marcel Bozonnet, l'été dernier, et sa première conférence devant la presse le 2 octobre 2006, la nouvelle directrice de la Comédie-Française a déjà beaucoup affiné ses projets de réformes. Muriel Mayette revient sur ses ambitions et les difficultés qui l'attendent dans sa tâche.

Elle a succédé à Catherine Salie au poste le plus prestigieux de la troupe de la Comédie-Française dont elle est depuis plus de quarante ans une étoile.