La construction d'une nouvelle ville palestinienne, qui se veut un espoir de paix, est arrêtée à cause du refus israélien d'alimenter la cité en eau.

Le Palestinien Ali Abu Awwad voulait venger son frère tué par les Israéliens. Il s'est mué en pacifiste en dialoguant avec les colons.

Avec la révolte palestinienne, l'idée que la Ville sainte est la capitale indivisible d'Israël a volé en éclats. Et c'est la presse israélienne de droite qui le dit.

Alors que les actes de violence se multiplient depuis plusieurs semaines, un soulèvement palestinien paraît de plus en plus inévitable. Mais les deux camps se refusent à traiter le problème dans son ensemble.

Souvent nés après les accords de paix de 1993, les manifestants se révoltent aussi bien contre la mainmise israélienne que contre leurs propres dirigeants.

La situation de Jérusalem est emblématique de la dégradation du mouvement de la paix en Israël : depuis le piège du mur et la multiplication des colonies, tous les efforts sont déployés pour réduire et décourager le peuple palestinien. La solution de deux Etats a perdu toute crédibilité. Pourtant la perspective d'un Etat unique est lourde de dangers.

Le conflit israélo-palestinien prend de plus en plus des deux côtés une coloration religieuse. Cela contribue à aggraver les tensions mais peut aussi, à l'inverse, indiquer une voie de sortie. La tradition juive (mais aussi musulmane) manifeste une ouverture à la « sagesse des nations ». C'est au titre même de la religion que l'on peut mettre en oeuvre le droit international.

Le nouveau président américain et le Premier ministre israélien affichent leur proximité. Mais, derrière les poignées de main et les déclarations d'amitié, leur entente à des limites. Quelles conséquences pour la région ?