Malgré l'indignation populaire, le soutien témoigné aux habitants de Gaza semble bien superficiel en Afrique du Nord. Entre instabilité politique et crise économique, les chefs d'État ont d'autres priorités.

Le 26 août 2014, après cinquante jours de guerre, Israël et le Hamas sont parvenus à un accord de cessez-le-feu. Comme chaque fois, chacun des deux camps crie victoire. Sur un champ de ruines.

En acceptant de renoncer à la violence et de reconnaître l'Etat hébreu, Abou Ammar avait fait naître des espoirs de paix. Dix ans après sa mort, ils se sont presque évanouis.

Spécialiste de l'islam et du monde arabe, professeur à Sciences-Po, Gilles Kepel analyse le conflit à Gaza et l'avancée de l'Etat islamique en Irak.

Un portrait tout en nuances d'Ariel Sharon, décédé le 11 janvier 2014, par Yossi Beilin, l'ancien dirigeant de la gauche israélienne.

Principale pierre d'achoppement dans les négociations de paix avec la Palestine, l'exigence formulée par Benyamin Nétanyahou n'est pas partagée par tous ses compatriotes.

S'allier à des pays rétrogrades ou rejeter des artistes parce qu'ils se sont produits en Israël ne fait que desservir la cause palestinienne.

Comment des calculs politiques à court terme et le mensonge du gouvernement Nétanyahou sur la mort de trois adolescents israéliens ont débouché sur un conflit que ni Israël ni même le Hamas ne souhaitaient.

Les frappes militaires disproportionnées de Tsahal contre des civils ne font que renforcer la volonté des Palestiniens de défendre leurs droits, souligne ce journaliste palestinien. Et le vent est en train de tourner, au détriment de l'Etat hébreu.

Pour Israël, les Etats-Unis, mais aussi pour le Hamas, les morts de Gaza n'ont pas une grande valeur. Pourtant, ils attirent encore plus l'attention que ceux de la Syrie ou de l'Irak.

Pro-Israéliens comme anti-Israéliens se servent de l'Holocauste pour étayer leurs opinions. Cependant, pour résoudre le complexe conflit israélo-arabe, il faudra un dialogue rationnel.

Les tensions israélo-palestiniennes profitent à l'accélération de la judaïsation de Jérusalem-Est, comme au début du mois dans le quartier de Silwan.