Entre l'ex-Premier ministre et l'actuel chef du parti, c'est déjà la guerre.

Même s'il s'imagine déjà en futur président de la République, le patron de l'UMP n'a jamais pu oublier sa défaite aux législatives à Meaux, en 1997, lors d'une triangulaire qui lui avait fait perdre dix ans dans son plan de carrière.

Pour tenter d'empêcher Fillon de devenir président de l'UMP, l'ex-chiraco-villepiniste n'hésite pas à faire allégeance à un Sarkozy qu'il a si longtemps critiqué.

Face au gouvernement, la droite se cherche encore. Et, surprise, la base est moins virulente que Copé et Fillon.

Après l'armistice signé entre Copé et Fillon, personne ne parie sur le devenir de la formation. Seule certitude : elle est plus à droite que jamais.

Les conditions d'un vote rocambolesque ont plongé le plus grand parti d'opposition dans une situation dont il n'est pas près de se remettre.

Fillon surtout mais aussi Copé, à demi-mot, revisitent le bilan de l'ancien président. Et l'inventaire n'est pas toujours tendre...

Parmi les leaders de l'UMP, personne n'y croit vraiment. Mais beaucoup le redoutent ! Histoire d'une campagne interne plus étonnante que prévu...

Dans la guerre sans merci qu'il livre à François Fillon, le patron contesté de l'UMP montre que sur la route de son ambition tous les coups sont permis.

L'Ex-Premier ministre entend mettre son nez dans les finances de l'UMP. Mais comment exiger des comptes sans brouiller son image de présidentiable ni rallumer les luttes fratricides ?

Le président de l'UMP est increvable. Confirmé à la tête de son parti, il rêve déjà de nouvelles conquêtes. Confidences.

Depuis qu'il est arrivé à la tête de l'UMP, le secrétaire général déroute, y compris ses amis. Trop à droite ? Trop brutal ? Et si son principal défaut était d'être obsédé par son propre destin...