La Cour pénale internationale souhaite engager une procédure sur les crimes commis pendant la crise ivoirienne de 2010-2011. Une décision qui inquiète le président Ouattara, qui aurait préféré que cette question se règle en interne.

A 51 ans, Fatou Bensouda succède à l'Argentin Luis Moreno-Ocampo comme procureur de la Cour pénale internationale. Elle doit regagner la confiance des Africains.

L'année 2014 aura été difficile. Le procureur de la cour pénale Internationale refuse de parler d'échecs, mais sait que ses détracteurs l'attendent au tournant. Qu'elle aura bientôt à défendre des dossiers emblématiques et qu'il est urgent de redresser la barre.

A La Haye, autour de crevettes, le loquace ex-président de la Cour pénale internationale (CPI) parle à Lionel Barber de son enfance en Corée, des négociations avec la Libye et décrit les difficultés à juger les crimes de guerre.

La cour pénale internationale a engagé un mouvement qu'on espère irréversible : les guerres et leurs souffrances ne sont plus traitées comme des fatalités sociales, mais comme la conséquence de fautes personnelles qu'il faut poursuivre et punir, et que l'Etat ne peut plus légitimer.

Uhuru Kenyatta, élu président du Kenya en mars 2013, est appelé à répondre de ″crimes contre l'humanité″ survenus au lendemain de la précédente élection présidentielle de 2007. Si les dernières élections furent pacifiques, en passant à la phase du procès et du jugement, la Cour joue néanmoins sa crédibilité et la paix du Kenya. Bombe à retardement ou pétard mouillé ?

Le procès de l'ancien président Ivoirien devant la CPI s'ouvre le 28 janvier 2016, à 9h30. Le dossier d'accusation de la procureure sera-t-il assez solide face à une défense prête à en découdre ?

Justice du deux poids-deux mesures, néocolonialisme... Les griefs de l'Union africaine à l'encontre de la Cour pénale internationale sont anciens et récurrents. Lors de son 26e sommet, l'organisation continentale a brandi la menace d'un retrait collectif. Enième gesticulation, ou dernier avertissement ?

Parce que Jean-Pierre Bemba ne pouvait pas ne pas savoir, la CPI l'a condamné à dix-huit ans de prison. Une sentence qui sonne le glas des ambitions de celui qui fut, autrefois, le vice-président du pays.

La présidente de la CPI est accusée par un activiste ougandais d'être au coeur d'une vaste affaire de corruption. Sauf que le seul document à charge est un faux...

Bujumbura paraît plus isolé que jamais. Pourtant, sa rhétorique anti-occidentale lui vaut encore quelques amitiés à Moscou, à Pékin et jusqu'au sein de l'Union africaine.