Face au retour de l'inflation, les banquiers centraux referment peu à peu le robinet du crédit en relevant leurs taux. Quelles conséquences pour les épargnants ? Sommaire. Economie : face au spectre de la stagflation Bourse : comment tirer son épingle du jeu. Epargne : à qui va profiter la remontée des taux ?

Les start-up européennes du revenue-based financing » (RBF), ou financement basé sut les revenus, comme Bloom (Royaume-Uni), Wayflyer (Irlande) et Silvr (France) réalisent de belles levées de fonds depuis début 2022. Ces entreprises promettent de prêter en vingt-quatre à quarante-huit heures entre 10 000 et 10 millions d'euros à des entreprises digitales, essentiellement des e-commerçants mais aussi des sociétés SaaS (abonnement à des logiciels), sans dissoudre leur capital.

Plus que le manque de liquidités, le défaut de remboursement des crédits contractés par leurs clients inquiète les établissements.

“Achetez maintenant, payez plus tard !” Cette injonction s’applique désormais à tous les produits du quotidien sur tous les continents : de la Chine au Canada, en passant par le Royaume-Uni ou l’Espagne. En cause, les applications sur mobile, qui rendent de plus en plus facile le recours au crédit fractionné. Et l’inflation, qui vient peser sur les budgets des ménages et pousse à recourir à ces solutions. Avec, évidemment, le spectre du surendettement, mais aussi, comme en Chine ou au Kenya, le risque d’être pris à la gorge par des usuriers peu amènes. Sommaire.