Pour le directeur de la London School of Economics, ancien vice-gouverneur de la Banque d'Angleterre, la faillite de la Grande-Bretagne n'est pas économique, mais idéologique.

La situation financière se stabilise. Mais l'économie mondiale n'échappera pas à un fort recul de la croissance, voire à une récession. Et déjà pointe une autre menace : la spéculation sur les matières premières.

Menaces sur l'économie mondiale, retour de l'inflation, marchés boursiers chaotiques, immobilier en berne... Voilà longtemps que les épargnants n'avaient pas eu à subir une conjoncture si morose.

Voilà soixante-dix-neuf ans exactement débutait la crise de 1929 : à la débâcle boursière succédait la dépression économique, puis la catastrophe politique. Faut-il s'attendre à un remake des années 1930 ?

Faut-il encore les présenter ? L'ancien sherpa de Mitterrand à l'Elysée, éditorialiste à L'Express, et le conseiller des grands patrons, essayiste polygraphe, débattent sur les raisons et les conséquences de la tempête qui secoue l'économie mondiale.

Le chef de l'Etat aura peut-être à trancher : réduire à tout prix les déficits ou les laisser filer. Dans le Var, il a donné le sentiment d'opter pour la seconde solution.

Dans le monde, ce secteur devrait supprimer près de 1 emploi sur 10. Mauvaise nouvelle pour la croissance.

Etats-Unis, Chine, Europe... chacun y va de son plan de soutien à l'économie. Si l'utilité de telles mesures fait l'unanimité, leur portée et leurs conséquences prêtent à discussion

Le géant sud-américain affiche encore une croissance record, comme s'il était à l'abri des périls. Mais le vent peut tourner...

Dans un secteur frappé de plein fouet par la crise financière, c'est la mobilisation générale. Asphyxiés, les constructeurs appellent les Etats à leur rescousse. L'Elysée fera connaître, ces jours-ci, son plan de soutien