L'opinion publique a volontiers l'impression qu'in lui cache des choses. Dan Brown joue sur ce fantasme du complot. Comme l'Eglise cultive effectivement un certain secret dans la gestion de ses affaires, on est prêt à le croire. Le créneau était porteur. Le manque de culture historique a fait le reste.

Best-seller mondial, le "Da Vinci Code" doit une partie de son succès à ce héros universel.

Le best-seller de Dan Brown n'est pas qu'une énigme pimentée d'occultisme. Jouant de son statut d'universitaire, l'auteur réécrit l'histoire du christianisme en prétendant à la vérité historique.

C'était prévisible : le film le plus attendu de l'année, présenté en ouverture du Festival de Cannes, et dont la sortie mondiale a été précédée d'une des plus importantes campagnes publicitaires vues depuis bien longtemps, ne restera pas dans les annales comme un chef-d'oeuvre de l'art cinématographique.

Déjà 8 millions de lecteurs dans le monde se sont passionnés pour ce thriller politico-religieux qui, sur fond d'Opus Dei et de complots vaticanesques, nous dévoilerait la véritable histoire de Jésus et de Marie Madeleine.

Qui sont les Illuminati, ces illuminés qui ont juré de faire sauter le Vatican ? Galilée a-t-il appartenu à cette secte ? Et pourquoi ces symboles maçonniques sur le billet de 1 dollar ? En refermant "Anges & démons", le nouveau best-seller de Dan Brown, les lecteurs s'interrogent.

Prieuré de Sion contre Opus Dei : la sulfureuse intrigue de "Da Vinci Code" se déploie désormais sur grand écran.

C'est l'effet "Da Vinci code", roman à clef au succès planétaire : des milliers de nouveaux convertis s'adonnent à l'enquête ésotérique. Un passe-temps ludique et instructif.