Dans « Dark Shadows », l'incroyable Tim Burton renoue avec le « gothique comique ». Banal.

Tim Burton fait dialoguer le passé proche et le passé lointain de l'Amérique dans un conte loufoque et malicieux.

Deux mois à peine après le dossier que nous lui avons consacré, Tim Burton est (encore ? toujours ?) sous les feux de l'actualité, et ne va pas cesser de l'être. La sortie de ″Dark Shadows″ nous sert donc de codicille à ce dossier déjà copieux et nous permet de revenir sur une exposition plus que jamais fréquentée (Cinémathèque française), des livres et une leçon de cinéma.

Enterré vivant en 1772, le vampire Barnabas Collins sort de son cercueil en 1972 et fait la rencontre de ses descendants. On peut comparer ce long sommeil forcé à la carrière récente de Tim Burton : durant dix ans, le poète du macabre a, comme dans un mauvais rêve, accumulé avec succès les oeuvres superficielles, fables conformistes (″Big Fish″, ″Les Noces Funèbres″) et adaptations littéraires terriblement inférieures à leurs modèles (″La Planète des singes″, ″Charlie et la chocolaterie″, ″Sweeney Todd″, ″Alice au pays des merveilles″).

Une expo, deux films : 2012 est l'année Tim Burton. Interviews et visite exclusive sur le tournage de ″Dark Shadows″ et de son nouveau film d'animation, ″Frankenweenie″, attendu en octobre. La totale Burton !