Deux parutions viennent redonner au livre saint une actualité. L'un privilégie l'art et la beauté. L'autre propose une réinterprétation permanente.

Au départ, il y a le massacre d'Indiens de Wounded Knee, une Indienne adoptée puis épousée qui ne pense qu'à chevaucher sa bicyclette vers un monde merveilleux. Didier Decoin entremêle jeux identitaires et imaginaires. Et on y croit.

Un bout du monde sur la presqu'île du Cotentin : c'est dans sa propriété agrémentée d'un jardin de curé que le romancier, scénariste et actuel secrétaire général de l'Académie Goncourt élit domicile, le temps des vacances, depuis une trentaine d'années. Un port d'attache idéal pour ce marin averti.

Avec « Le Bureau des Jardins et des Etangs », Didier Decoin signe un des plus singuliers livres de la rentrée : l'épopée d'une femme dans le Japon du XIIe siècle. L'académicien Goncourt réussit un conte d'une grande richesse.

Henri ou Henry, ou la vie d'Henri Decoin selon son fils Didier, est un hommage à un être d'exception, au cinéma et au romanesque, dans leur commune capacité à enchanter le réel.

Le grand roman japonais auquel Didier Decoin a travaillé durant douze ans.

Avant de réaliser une quarantaine de films, Henri Decoin a été nageur et aviateur. Portrait d'un père fantasque.

Le père est membre de l'Académie Goncourt, le fils est assistant-réalisateur. Tous deux publient de beaux romans qui tournent autour du thème de la noyade.

Dans le Japon de l'an mil, méticuleusement reconstitué, l'écrivain imagine le périple d'une jeune veuve prête à tout pour faire vivre la mémoire de son mari. Entre rivalités politiques et rituels délicats, un roman d'aventures poétique et sensuel.

Avec son "Dictionnaire amoureux des faits divers", le romancier plonge dans l'histoire des affaires. Petites et grandes.