En octobre 2006, un quotidien officiel publiait une étonnante défense de la démocratie. On a voulu y voir l'amorce d'un virage idéologique du régime. A tort, estime Hu Ping, un dissident célèbre qui vit en exil.

La session parlementaire vient de se clore, et l'on reparle de démocratisation. Est-ce possible avec des délégués non élus ? demande un chercheur chinois.

A la veille du XVIIe Congrès, qui débute le 15 octobre 2007 à Pékin, un intense débat oppose les intellectuels du Parti au sujet de la nécessité d'une ouverture politique. Mais quelle sera la position du secrétaire général, Hu Jintao ?

Dans un langage précis et mesuré, un chercheur d'un centre d'études gouvernemental confirme que les élections locales sont souvent faussées. Des pratiques douteuses dont la presse se fait régulièrement l'écho.

Le 15 octobre 2007 s'ouvre à Pékin le XVIIe Congrès du Parti communiste chinois. Une date importante pour la vie politique.

Soucieux de trouver un équilibre politique à leur développement économique, les Chinois s'intéressent à la "démocratie souveraine" promue par Poutine.

A six mois des JO, l'opposition reste muselée et l'expression de mécontentement réprimée, souligne le dissident Hu Ping.

Le 9 décembre 2008, 303 personnalités chinoises ont diffusé sur Internet un long texte dans lequel elles appelaient à l'instauration d'une véritable démocratie libérale dans leur pays

Les manifestations se multiplient en Chine, parce que le pouvoir est sourd à toute revendication. La Charte 08, qui demande un changement radical de régime, propose pourtant un bon modèle de négociation

Une charte, des pétitions pour le droit syndical qui circulent un peu partout : les héros de la liberté s'appuient désormais sur la grogne des travailleurs qui s'amplifie considérablement.

En dénonçant des méthodes qui rappellent les pires moments de la Révolution culturelle, Chen Guangcheng s'est heurté aux dirigeants communistes de la province du Shandong. Son procès marque les limites de l'ouverture affichée à Pékin.