Certes, il y a drogue et drogue. Mais des travaux récents le révèlent aujourd'hui : l'intensité de l'addiction ne dépend pas que des substances absobées, mais aussi de la chimie de notre cerveau.

Fumer une cigarette, puis une autre n'est pas anodin : le fumeur chronique devient dépendant au tabac. Toutefois, la nicotine ne serait pas seule responsable de la toxicomanie, et d'autres substances actives du tabac amplifieraient ses effets.

Des gènes dits de suceptiblité prédisposent à l'alcoolisme. L'identification des ces gènes devrait permettre de mieux comprendre les mécanismes de la dépendance à l'alcool.

Si l'on considère les 30 000 morts causées chaque année, la violence qu'il suscite, les enfants battus, les femmes martyres et les accidents de la route, alors oui, et quoi qu'en disent les lobbies, l'alcool est une drogue, et une drogue dure.

En connaissant mieux les mécanismes psychologiques et biologiques de l'addiction, parviendra-t-on à soigner la toxicomanie ? Un séminaire tenu aux Pays-Bas a permis de confronter les expériences des chercheurs français et néerlandais. Une rencontre très prometteuse.

Ils ont misé jusqu'à la misère. Perdu tout ce qu'ils avaient sur le tapis vert des casinos.

Pourquoi avoir étendu un privilège qui permet de s'alcooliser pour pas cher ? Surement pas pour améliorer la santé publique, nous dit le professeur Claude Got.

La dépendance est un phénomène beaucoup moins simple que ce que l'on pensait jusqu'à présent. Une équipe du Collège de France vient de défricher une nouvelle piste. Mais les traitements qui en découlerons sont encore lointains.

Le décryptage des mécanismes de l'accoutumance à la nicotine avance à grand pas. Cette dépendance aurait pour origine deux processus, régis par des récepteurs nicotiniques différents.