Issue d'un mémoire soutenu à Sciences Po Lyon en 2011, cette recherche porte sur le travail, le temps qui lui est consacré et la place qu'il occupe dans la vie de chacun. B. Granier interroge en particulier la question de la réduction du temps de travail et ses relations avec la crise environnementale.

Vingt ans après le sommet de la Terre à Rio en 1992, que reste-t-il de cette conférence historique, qui avait réuni 110 chefs d'Etat ? Réponse : 27 résolutions - hélas peu contraignantes - dont la première était : Les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Ils ont le droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature. Vingt ans après, les choses ont-elles changé ? Indéniablement, il y a eu une prise de conscience, encore lente, encore insuffisante. C'est principalement la société civile, plutôt que les pouvoirs politiques ou économiques, qui s'emploie à lutter pour une meilleure protection de la planète. Mais, tout aussi indéniablement, ce qui a également changé est que nous sommes 1,5 milliards de plus qu'il y a vingt ans. Ce livre dresse le bilan de ces vingt années d'action, mais il ouvre également de nouvelles voies inédites pour que RIO+20 sonne le véritable départ d'une nouvelle ère écologique, avec la probable création d'une Organisation Mondiale de l'Environnement.

Tout d'abord, un point sur les situations économiques et écologiques dans le monde résultant d'une certaine façon de consommer. Puis autour de quatre thèmes : forêt, mer, terre, homme, des solutions de développement durable et écologique sont développées.

Une analyse de la crise actuelle comme imputable non pas simplement à un emballement du libéralisme mais à un productivisme datant de la Révolution industrielle. Les mécanismes actuels, le constat des blocages à surmonter pour en sortir, ainsi qu'une pédagogie politique du changement sont analysés.

Essai redessinant l'espace de l'Etat providence, qui ne doit pas s'effacer devant la société de marché, mais doit à l'inverse être réfléchi à la lumière de l'accroissement des inégalités dans le monde et de l'essor des crises écologiques.

Avec bientôt 9 milliards d'habitants, il est utopique d'espérer laisser à nos enfants la Terre de nos ancêtres. Pour la maintenir habitable, changer de cap ne suffira pas, il nous faut "changer de bord" : il est nécessaire de payer le juste prix, celui qui inclut le travail honnêtement rémunéré des hommes et les dégradations de l'environnement. A ce prix, la survie de l'humanité sera assurée.

Une analyse des mécanismes et des critères de la croissance du produit intérieur brut. Les auteurs examinent l'importance et les limites de la création de richesses, démontrant qu'elle ne constitue pas une fin en soi et n'est pas synonyme de progrès humain. Ils prônent une politique économique dirigée vers la satisfaction de besoins réels, l'égalité sociale et le respect de la planète. Electre 2015

T. Jackson propose une vision crédible d'une société humaine à la fois florissante et capable de respecter les limites écologiques de la planète. Cet ouvrage est une version revue et complétée de l'étude que l'auteur a réalisée pour le compte de la Sustainable development commission (SDC), une institution consultative du gouvernement britannique. ©Electre 2017

Un manifeste pour sauver la planète dans lequel le leader écologiste se prononce pour une rupture avec le système productiviste et la société de consommation. Après une dénonciation des méfaits politiques et sociaux du capitalisme, il relève les signes de contestation (zadistes, acteurs de l'économie alternative) et les moyens de construire une autre société. ©Electre 2015