L'économie verte, une nécessité pour les entreprises, une opportunité pour les fonds d'investissement

La première étape pédagogique d'explication du développement durable et de sa nécessité a été franchie, preuve en sont les attentes que suscite le sommet de Copenhague. Le besoin de développement qui répond au besoin du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs est communément admis dans la société. Reste à passer la vitesse supérieure dans le monde des entreprises, où certains irréductibles font encore la sourde oreille quand d'autres se contentent de green washing, mâtinant leurs communication de belles paroles vertes.

Les outils de mesures pour passer du green washing à l'action.

Le point, en octobre 2011, sur l'engouement du secteur français et mondial de l'événementiel et du tourisme d'affaires pour le développement durable. Un secteur qui parait opposé à l'écologie : alors que le développement durable sous-entend une économie de moyens, le monde de l'événementiel évoque quant à lui une éphémère débauche en termes d'éclairage, de nourriture, de décoration, etc. Certaines stratégies pouvant s'apparenter davantage à du greenwashing qu'à une réelle démarche de développement durable, des labels se sont développés.

Engagement de l'industrie française des arts graphiques, depuis déjà un certain nombre d'années, dans la réduction de son bilan environnemental, alors que le papier souffre d'un déficit d'image. Pour autant, pas question de se séparer de l'imprimé. Aidé par le bond technologique de l'impression numérique et la rationalisation des procédés de production, il déborde de ses fonctions premières avec de nombreuses innovations qui bouleversent les usages. Les changements passent par la qualité des imprimés, la variété des supports d'impression ou encore la personnalisation.

Créé très récemment en France, le Slow Made s'inspire des autres mouvements Slow, apparus depuis une trentaine d'années, dont le Slow Food, lancé au début des années 1980 par Carlo Petrini en Italie qui souhaitait porter un nouveau regard sur l'alimentation, l'agriculture et la gastronomie. Mais si le Slow Made peut apparaître comme une simple émanation des mouvements Slow qui l'ont précédé, il s'en distingue néanmoins dans le sens où, d'une part, il ne prône pas la lenteur, et d'autre part, sa démarche consiste avant tout à repenser la manière de produire.

La finance a été pervertie, comme l'agro-industrie, par l'obsession du rendement. Mais si nous utilisions l'argent comme du fumier et non comme de l'engrais de synthèse ?

La Conférence des Nations unies sur le développement durable se tient à Rio de Janeiro du 20 au 22 juin 2012. Une ville qui, en matière d'environnement, est encore loin d'être exemplaire. Démonstration.

S'ils sont encore loin de fournir au monde la majorité de son électricité, le solaire, l'éolien et le géothermique sont désormais compétitifs. Conséquence : la part des investissements dans les renouvelables dépasse pour la première fois celle du fossile et du nucléaire. La révolution énergétique a commencé.

Un maire et ses administrés qui font de leur église une centrale solaire ; un architecte à la pointe de l'écoconstruction ; un marin et une juriste reconvertis dans la permaculture ; un chef d'entreprise qui exporte les énergies alternatives de demain. Cet été, et sur deux semaines, "L'Express" part à la rencontre de ces Français qui luttent contre le réchauffement climatique. Et changent notre vision du monde.