Georges Dimitrov, dirigeant communiste de la Bulgarie après la guerre, a tenu un Journal entre 1933 et 1949. Traduit pour la première fois en français, il éclaire, de l'intérieur, quinze années de communisme international.

Le 27 février 1933, l'incendie du Reichtag donne le coup d'envoi de la chasse aux communistes. Parmi les inculpés, Gueorgui Dimitrov, haut responsable de l'Internationale communiste.

On pourrait s'étonner de voir rassemblés dans un même article deux ouvrages aussi dissemblables par leur volume et leur objet premier : le livre de Pavel Chinsky étudie le cas d'une victime de la terreur stalinienne, Israel Savelievitch Vizelsky et la manière dont on fabrique un coupable. "Le Journal" de Dimitrov ouvre tout un pan de l'histoire de l'Internationale communiste (le Comintern), dont il devient le secrétaire général en 1935, de l'histoire du parti communiste de l'URSS, de l'URSS même, et de la Bulgarie dont il devient le premier ministre en 1945.