Renonciation de Hollande et phénomène Macron, lutte antiterroriste, menace russe... Sur tous ces sujets, l'ancien coordonnateur du renseignement parle désormais librement. Candidat du PS aux législatives, il brigue la 9e circonscription des Français de l'étranger.

Enarque, éditorialiste au "Figaro" et reporter de guerre, ce bon connaisseur de l'Afrique développe dans son dernier livre des conceptions très personnelles. Entre patriotisme et anti-ingérence. Entretien.

Entre la volonté d'éviter la guerre, la condamnation de Saddam Hussein et la crainte d'une marginalisation, quelles marges de manoeuvre reste-t-il à la France ?

La cohabitation est-elle un facteur d'affaiblissement de la politique étrangère française ? En repartant de l'examen des trois cohabitations, on voit que les conflits des prérogatives permettent une plus grande rationalisation des choix mais aussi un défaut d'anticipation et de vision à moyen et long termes.

Le mérite de la résolution sur l'Irak revient largement à la France et à la Grande-Bretagne.

Le président est hostile à la guerre sauf si l'ONU en décidait. Problèmes : même dans ce cas, l'opinion risque de ne pas le suivre ; les inspecteurs de l'ONU ne trouvent pas trace d'armes de destruction massive... et on craint que l'armée française ne soit pas opérationnelle à temps.