Cette étude sur le pape le plus controversé du XXe siècle bénéficie de l'ouverture des archives, jusqu'ici secrètes, du Vatican. Elle éclaire la politique de Rome à l'égard d'Hitler et de la solution finale durant la Seconde Guerre mondiale, les philosémites et les antisémites dans l'entourage de Pie XII.

Cette étude, menée à partir des archives du Vatican (rapports confidentiels, rapports de conversations entre Pie XII et ses évêques, etc.), fait le point sur l'attitude du Saint-Siège et de Pie XII pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle montre que la politique de Pie XII a été influencée par celle de son prédécesseur, qui avait refusé de condamner l'idéologie nazie.

Cette étude, menée à partir des archives du Vatican (rapports confidentiels, rapports de conversations entre Pie XII et ses évêques, etc.), fait le point sur l'attitude du Saint-Siège et de Pie XII pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle montre que la politique de Pie XII a été influencée par celle de son prédécesseur, qui avait refusé de condamner l'idéologie nazie.

Dans son premier volume intitulé Seyfo, le génocide des Syriaques, Fikri Gabriel expose de manière minutieuse les tragiques et irréparables événements qui ont conduit au génocide des Syriaques depuis le xixe siècle jusqu'en 1915. Dans ce second volume, c'est en décryptant les archives vaticanes, les rapports diplomatiques, les écrits authentiques et les recherches scientifiques qu'il expose chronologiquement, de 1915 à 1920, le projet néfaste mis en place par les Jeunes Turcs : exterminer les minorités chrétiennes de l'Empire ottoman et particulièrement les Syriaques, peuple appartenant aux quatre Églises primitives du christianisme. Face à l'inaction des grandes puissances de l'époque, tant pendant les conflits qu'après la guerre, quelle place peut occuper le Saint Siège – instance neutre et impartiale durant la Première Guerre – pour stopper le rouleau compresseur des génocidaires qui menace l'existence des minorités chrétiennes, et particulièrement des Syriaques ? Ici, il est question de l'action de Benoît XV et de ses émissaires malgré cette neutralité et impartialité du Vatican. Du Délégué apostolique de Constantinople à celui de Syrie, en passant par celui de Perse et tous les missionnaires catholiques présents sur le territoire de l'Empire ottoman, tous sont mis à contribution par le Secrétaire d'État du Vatican afin de secourir les communautés chrétiennes. Parmi eux, certains sont massacrés, déportés et affamés par les Jeunes Turcs et leurs suppléants kurdes. Parallèlement, les archives vaticanes mettent en lumière des rapports diplomatiques jusque-là secrets qui montrent comment le secours apporté par le Saint Siège et la misère des rescapés deviennent un moyen pour certains hauts dignitaires catholiques de rallier les Syriaques à la cause romaine. Petit-fils d'un rescapé du génocide de 1915, né au Turabdin, au sud-est de la Turquie, Fikri Gabriel est docteur en théologie de l'Université catholique de Louvain.