Le capitalisme ne peut être réduit au seul système économique. Il est un fait social total, s'appuyant sur l'intériorisation d'un imaginaire formaté par une culture du divertissement permanent. Dix ans après le premier volume, une critique de la culture de masse actuelle qui tente d'expliquer comment la civilisation du loisir participe de la domestication des peuples. ©Electre 2019

Le philosophe démontre que l'économie se serait échappée du religieux, puis du politique, pour devenir elle-même une religion et un système politique à part entière, dans la société capitaliste. ©Electre 2020

Essai sur le concept de capitalisme spéculatif qui prétend depuis cinquante ans que la technologie est capable d'effacer les dettes. L'auteur explique son fonctionnement, sa capacité à transformer la société et à changer les mentalités. Il lui oppose des pistes d'émancipation et d'espérance. ©Electre 2019

Une réflexion sur les dimensions éthique et spirituelle de la décroissance. A travers ce plaidoyer pour un nouveau modèle de société, l'auteur invite à lutter contre le culte du profit et de l'argent. ©Electre 2019

Alors même qu'elle n'a pas encore épuisé ses développements propres, la crise financière s'est déjà dépassée elle-même. Elle s'est dépassée économiquement en une récession meurtrière. Elle s'est dépassée politiquement car le dérèglement financier finit par apparaître pour ce qu'il est vraiment : le symptôme d'un dérèglement d'une tout autre nature et d'une tout autre échelle. C'est un modèle d'ensemble qu'une sorte de " catalyse par les points extrêmes " rend d'un coup visible, et surtout odieux. Comment la société a-t-elle pu tolérer si longtemps de tels niveaux d'inégalités ? Pourquoi a-t-il fallu atteindre le point d'obscénité de l'enrichissement de la finance pour produire enfin une mise en question ? Quelles forces ont oeuvré si longtemps à installer et défendre pareille configuration du capitalisme ? Et aussi, maintenant, quelles sont les voies de sortie, à quelles transformations radicales faut-il procéder ? Le livre fait des propositions. De la refonte totale des structures bancaires en un " système socialisé du crédit " jusqu'au desserrement des deux contraintes qui écrasent le salariat - celle de la rentabilité actionnariale et celle de la concurrence internationale sans rivage -, il s'agit de saisir l'opportunité historique d'une nouvelle donne ", seule à même de dénouer une crise sociale extrême.

R. Guesnerie résume les processus de cette économie avec le rôle de la monnaie, de l'Etat, les formes historiques et juridiques des échanges. Il réfléchit sur les lois du marché et ses conséquences sur la croissance, les crises...

L'auteur fait un parallèle entre la disparition du désir chez les individus et la perte du manque, qui serait liée à la multitude d'objets disponibles pour le combler dans l'économie de marché actuelle. Il prône le retour à un lien social non fondé sur le discours capitaliste, mais dans l'amour et le manque pour avoir une sexualité épanouie. ©Electre 2020