État, entreprises, collectivités et particuliers doivent s'empresser de revoir leurs habitudes de consommation énergétique. Mais à quoi s'attaquer en priorité pour y parvenir ? Les chiffres théoriques sont parfois éloignés de la réalité. « Sciences et Avenir-La Recherche » a compilé les études de référence les plus récentes pour identifier les actions les plus efficaces.

Pour les collectivités comme pour les entreprises du bâtiment, le soutien à la rénovation énergétique inscrit dans le plan de relance est plus que bienvenu. À court terme, il redynamisera les chantiers. Sans pour autant engager la mutation du parc vers la basse consommation en 2050, que visent la loi sur la transition énergétique de 2015 et la récente Stratégie nationale bas carbone

La communauté d'agglomération du Grand Chalon, en Saône-et-Loire, mène depuis 2019 une politique volontariste et globale de rénovation énergétique de l'habitat privé ancien. Avec en ligne de mire, la volonté de réduire la facture énergétique des habitants et d'éviter le recours aux énergies fossiles. Le point. Pas de chiffres.

Méconnue en Belgique, la firme Belsim travaille essentiellement avec des clients étrangers. Et pas des moindres : Aramco, Total ou encire Air Liquide, chez qui elle améliore les performances énergétiques des outils industriels. Si elle a traversé de mauvaises passes, l'entreprise fait aujourd'hui le pari de la croissance grâce à la diversification et à une politique commerciale mieux huilée

Contraints de réduire davantage encore leurs consommation d'énergie par le décret tertiaire issu de la Loi Elan, les magasins ont déjà appliqué l'essentiel des mesures possibles jusqu'à présent, tout particulièrement sur le froid et sur l'éclairage. Pour aller plus loin à l'avenir, ils devront arbitrer les options de diversification énergivores. Explications. Quelques données chiffrées. Un graphique : répartition moyenne des consommations énergétiques d'un hypermarché, en %.

L'actuelle flambée des prix rappelle le premier choc pétrolier. Comme alors, la question d'un rationnement du carburant et du gaz est posée.

La crise énergétique plane sur le Vieux Continent. Depuis l’invasion de l’Ukraine et les sanctions contre Moscou, Vladimir Poutine n’a cessé de restreindre l’accès au gaz russe, dont l’Europe est tragiquement dépendante. L’ampleur de la “gaztastrophe” exige des dirigeants européens qu’ils sortent de leur torpeur, estime The Economist. Face à la pénurie annoncée, les projets de forage se multiplient partout, aux dépens du climat. En France, le parc nucléaire est déjà sous pression. Quelle stratégie adopter? Les réponses de la presse étrangère. Sommaire. Y aura-t-il du gaz à Noël ?

Sobriété, un constat qui s'impose enfin. Derrière la violence des faits, un programme, un mode de vie. Des solutions que nous développons avec Emma Haziza pour l'eau, Fatih Birol pour l'énergie, Christine Leconte pour l'habitat, Corentin de Chatelperron pour les technologies bas-carbone, Navi Nadjou pour l'émergence d'un nouveau modèle de société. Un dossier ouvert par la sociologue Dominique Méda. Sommaire. "Réencaster" les humains dans la nature. Emma Haziza : "La sobriété passe par le respect des cycles de l'eau". Solutions pour préserver une eau rare.

La guerre en Ukraine a bousculé les équilibres, notamment au sujet de la question énergétique. Longtemps snobée, la sobriété a le vent en poupe à présent. Reste à savoir quels types d'énergies nous devons développer. Éléments de réponse avec ce dossier. Sommaire. Quelles énergies pour demain ? Yves Marignac : "La sobriété consiste à permettre à chacun de consommer mieux et moins". Les énergies renouvelables aujourd'hui. Consommation et production d'énergie en France. Voitures du futur : pourra-t-on rouler au vert ? Les parcs citoyens peuvent-ils booster la transition ?

Gaz russe aux abonnés absents, parc nucléaire français en rade... L'hiver s'annonce rude en matière d'énergies. Pour éviter d'éventuelles coupures ou rationnement de gaz et d'électricité, le gouvernement appelle la population à être « au rendez-vous de la sobriété ». Face à cette demande, les Françai.es sont partagé.es: si 48% estiment que baisser le chauffage chez soi est une bonne idée, 54% jugent que les particuliers devraient faire moins d'efforts que les professionnels.