Pour F. Mauriac, "l'histoire de Bordeaux est l'histoire de mon corps et de mon âme". Pour M. Suffran, "se résoudre à quitter Bordeaux, c'est s'exposer -non : se condamner- à ce qu'elle ne vous quitte plus".

Avec Fibrilles, l'auteur constate que son vrai problème a toujours été celui-ci : comment devenir intégralement un poète, sentant, parlant et agissant comme tel ? Au bout de multiples recherches, épisodes réels et épisodes rêvés, voyages à travers maints pays (y compris la Chine et les marais infernaux), le voilà revenu à son point de départ. Il sait seulement que la question vitale qu'il se posait ne peut recevoir de réponse... À moins que jouer une semblable partie - quitte à gravement s'y brûler - ne soit, précisément, cette réponse.

L'auteur raconte ce qu'il doit à l'opéra, au ballet, aux séductions de la mondanité... Voici, de 1950 à 1970, le portrait d'une époque par un intellectuel passionné, avide de la vie vécue comme un art. Le livre, de surcroît abonde en confidences, en révélations...

Cette centaine de lettres présentées et annotées par un des meilleurs érudits de la période d'avant 1914, est l'ultime témoignage de la passion dévorante que vécut l'auteur du Grand Meaulnes.

Deux textes écrits en 1958-1959, suite à des rencontres de l'auteur avec Jean Reverzy, écrivain lyonnais mort en 1959.