L'auteur s'attache à comprendre pourquoi Roland Barthes, le maître à penser de toute une génération dans les années 1970, n'a jamais pu se remettre de la mort de sa mère.

Peu avant sa mort, J. Kessel se confiait à un jeune journaliste. Le récit débute avec son engagement précoce en 1918 jusqu'à sa dernière mission d'aviateur de la France libre en 1944, en passant par son premier reportage en Irlande, ses escapades aux quatre coins du monde et ses rencontres avec Cocteau, Radiguet, le général de Gaulle ou Bogart.

Pascal Louvrier, après des études d’histoire et de lettres modernes, a notamment publié en 1994 Philippe Sollers (Ed. du Rocher). Il a collaboré à Valeurs actuelles et Spectacle du Monde, et enseigne aujourd’hui la littérature dans un lycée parisien.

L. Calaferte (1928-1994) a tenu des carnets intimes de 1956 à la fin de sa vie. Ils constituent le lieu particulier où l'écrivain se retranche et se confie. Au cours de l'année 1993 soit un an avant de décéder, l'écrivain évoque jour après jour sa relation à la mort et à la maladie, au temps et à Dieu.

Partant du constat que "A la recherche du temps perdu" est le roman des déceptions, et continuant son analyse de l'imaginaire, du désir et du temps, N. Grimaldi étudie dans l'oeuvre de Proust les thèmes de la séparation de la conscience et du monde, du deuil du réel, des illusions de l'imaginaire, des contradictions du désir et des horreurs de l'amour.

Reprise d'études réalisées pour la revue L'arc dans le numéro 56 (1974), sur différents aspects de l'oeuvre de Roland Barthes par C. Clément, A. Finkielkraut, etc.

Didier Daeninckx ouvre le grenier de sa mémoire : reportages, carnets de voyages, souvenirs personnels, histoires vécues, récits historiques, notes de lecture, portraits, voire quelques nouvelles courtes. On y trouve tout ce qui a fait le miel de ses romans et nouvelles : ses racines familiales, ses attaches politiques, ses choix littéraires, ses pérégrinations et rencontres, ses révoltes...

Ecrit sur le ton de la confidence, ce récit intime d'un amour qui commence en 1929 et se prolonge jusqu'au suicide de Pierre Drieu La Rochelle, permet de mieux connaître l'écrivain qui tout au long de son existence a confié à la fougueuse Argentine son mal de vivre, les secrets de sa création littéraire, ses amours. Avec une dizaine de lettres inédites jalonnant leur histoire.

Auteur notamment, aux Éditions Gallimard, de Pour Jean Prévost, Théâtre intime, et Son excellence, monsieur mon ami, Jérôme Garcin a reçu en 2008 le prix Prince Pierre de Monaco.

Dominique Bermann Martin, nièce d'André Lhote, classe les archives de l'artiste, dont elle détient le droit moral. Elle prépare en même temps le Catalogue raisonné de l'oeuvre peint d'André Lhote.

L'auteur souffre depuis 1995 de la maladie de Parkinson, qu'il appelle Miss P. Il note dans ce récit le progrès de son mal et les raisons pour lesquelles il a renoncé aux honneurs, comme la présidence du jury Goncourt, en préférant affronter Miss P. dans l'écriture.