Seuls quelques écrivains vivent de leur plume. Les prix mettent du beurre dans les épinards, mais... pour très peu d'entre eux.

Quand ils ne sont pas occupés à écrire ou à dessiner, les auteurs courent la campagne pour parler de leur oeuvre ou de leur travail. Par passion sans doute, mais aussi par nécessité car ces "activités connexes" représentent souvent une part significative de leurs revenus. Une étude inédite de la FiLL (Fédération interrégionale du livre et de la lecture) sur "Les revenus connexes des auteurs du livre" vient éclairer les activités dont enseignants et bibliothécaires sont très souvent les commanditaires.

De nombreux auteurs sont venus dédicacer leur ouvrage au Salon du livre, qui se tenait du 24 au 27 mars à Paris. L'occasion de rappeler que 90% des gens de lettres perçoivent des droits d'auteurs inférieurs au smic.

Combien gagnent-ils vraiment ? Comment négocient-ils avec leurs éditeurs ? Quels sont les auteurs français les mieux payés ? Lire a enquêté sur un tabou français.

Etat des lieux en mars 2016 sur la situation des auteurs (écrivains, traducteurs ou illustrateurs) en France. Une situation qui se caractérise par : l'augmentation du nombre d'auteurs affiliés, la baisse des revenus, une légère progression des droits d'auteurs versés par les éditeurs à 438 millions d'euros en 2014. La précarisation est donc de mise chez les auteurs qui rencontrent des situations très contrastées selon le métier, le secteur littéraire couvert, s'ils arrivent à publier un best-seller, et la nature du contrat avec l'éditeur qui nécessite une concertation permanente.

L'auteur des enquêtes d'Alex Cross est très discret, mais, chaque année, cet Américain gagne plus que J.K. Rowling, Tom Cruise ou Lionel Messi. Comment fait-il ? Nous lui avons posé la question. Portrait.

Droits d'auteur à la baisse, concurrence à la hausse... les conditions de vie des écrivains se détériorent. Bilan, alors que paraît la suite de l'enquête Les Intellos précaires.