Alors que "Mein Kampf" entre dans le domaine public, il est nécessaire d'en publier une édition critique pour le constituer en document historique et corriger des indications biographiques trompeuses. Cela pose toutefois des problèmes liés à l'influence du texte sur l'extrême droite et à la sensibilité des victimes.

La production de séries est massive pour les bandes dessinées et significatives pour les romans et les albums... sans parler des séries télévisées. Un dossier pour faire le point sur ce phénomène éditorial et s'intéresser aux oeuvres de qualité et aux auteurs qui émergent de ce flux.

Avec sa plateforme d'autopublication, Amazon a probablement ouvert la boîte de Pandore dans l'édition française. Mais les faits sont là : face à des maisons d'édition classiques qui ignorent nombre d'auteurs ou parfois les paient au lance-pierre, le géant américain a permis à des écrivains d'être publiés, voire d'exploser des records de ventes. Machine à fabriquer des best-sellers, certes. Volonté d'hégémonie, sûrement. Gare aux éditeurs qui ne voient pas la tornade arriver.

L'Anglais Irving Finkel et le Français David Foenkinos offrent leurs mots à des invisibles, ceux qui n'ont jamais été publiés.

Haut lieu du pouvoir littéraire, les éditions Gallimard continuent à jouir d'une image extraordinaire. L'héritier Antoine Gallimard veille au grain. Mais la maison n'est pas sans fissure. Enquête.

Le livre numérique bouleverse notre relation aux textes et à la lecture, mais il est également un facteur de turbulences juridiques importantes, pour tous les acteurs du livre, lecteurs, auteurs, éditeurs, libraires ou bibliothécaires, tandis que d'autres entités comme Google, Amazon ou Apple aspirent à se tailler la part du lion dans ce nouveau continent commercial qui s'ouvre.

A chaque maison d'édition ses marottes : les unes préfèrent les grands romans socio-historiques, d'autres l'autofiction ou les récits bizarroïdes. Suivez le guide.

En rachetant Random House, joyau de l'édition américaine de littérature générale, l'allemand Bertelsmann devient le numéro un mondial du livre en anglais et défie les groupes anglo-saxons.

Avec l'internationalisation de quelques grandes maisons d'édition, le livre est entré dans l'économie des grands chiffres.

Décryptage, début 2016, des rouages de la mécanique bien huilée de la maison d'édition arlésienne Actes Sud. Auréolé de succès exceptionnels en 2015 (prix littéraires, meilleures ventes, auteurs confirmés), l'éditeur a su gagner ses lettres de noblesse et se défaire de son statut de maison confidentielle et provinciale grâce à une organisation soudée, un catalogue savamment composé, des comités de lecture efficaces, une gestion des droits étrangers affûtée.