Le FN s'est imposé comme le principal sujet de la campagne des élections départementales. L'extrême-droite a aujourd'hui plusieurs visages. Parmi eux, celui d'une jeune femme de 25 ans, petite-fille de Jean-Marie, députée du Vaucluse. Une Marine en plus dur, politiquement de plus en plus ambitieuse, idéologiquement de plus en plus structurée.

A gauche comme à droite, tout le monde a compris que le Front national va sans doute remporter le premier tour des élections départementales, le 22 mars 2015. Mais est-il pour autant aux portes du pouvoir ?

D'une élection à l'autre, le PS abandonne les positions conquises au temps de Sarkozy. L'UMP en profite presque mécaniquement tandis que le Front national accroît son implantation locale mais démontre son incapacité à passer de la nuisance à la gouvernance.

Le président de l'UMP revient en force dans l'arène politique. Avec un double espoir : rallier à l'UMP des électeurs tentés par le FN, et récolter les fruits de la victoire attendue aux départementales.

Electeurs apathiques, tripartisme inédit et gauche écartelée : la physionomie politique de la France ne manque pas d'incongruité

Pour les départementales, EE-LV a davantage conclu d'accords avec le Front de gauche qu'avec le PS. Dans le même temps, l'aile "pragmatique" mobilise les partisans d'un retour au gouvernement. De quoi faire éclater le parti.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, la progression du FN reste contenue. Au Pays basque et dans le Béarn, des citoyens engagés expliquent ce phénomène par des liens sociaux forts et la présence d'une gauche radicale bien implantée. Reportage.

En 2012, la Seine-Saint-Denis votait François Hollande à 65% : un record national. Et cette fois encore, malgré le désenchantement, la gauche a de bonnes chances de conserver ce département symbole.

Céline Braconnier, professeure en science politique, analyse les raisons qui ont ancré l'abstentionnisme dans le paysage politique.

Après la déroute socialiste aux départementales, François Hollande gardera-t-il le cap ? Nicolas Sarkozy signe-t-il définitivement son retour ? Les analyses du "Temps", d'"El Mundo" et de "The Economist".

Patron des Bouches-du-Rhône depuis dix-sept ans et multi-mis en examen, l'ex-socialiste Jean-Noël Guérini a vidé le PS local de sa substance. A force de pressions et de clientélisme, il rêve de sauver sa tête.

S'il n'en a remporté que quatre, le Front national était présent au second tour dans la totalité des cantons. Enquête sur les ressorts d'une implantation locale.