Le gouvernement, accusé d'incompétence face aux incendies de l'été, pourrait être sanctionné lors des législatives du 16 septembre. Mais la lassitude des Grecs rejaillit aussi sur l'opposition et profite aux petits partis contestataires.

Grand vainqueur des législatives du 25 janvier 2015, le champion de la gauche radicale veut en finir avec l'austérité et renégocier la dette de son pays. Mais sans sortir de la zone euro. Face à l'Europe des riches conduite par l'Allemagne, quelles chances a-t-il de réussir ?

Avec 35,4% des suffrages pour son parti aux législatives, le Premier ministre grec Alexis Tsipras vient de remporter sa troisième élection de l'année. Mais l'enthousiasme de janvier, lors de son accession au pouvoir, a laissé place à une certaine défiance, palpable dans les rues d'Athènes.

Le seul langage que les Grecs ne comprennent pas, c'est celui de la rigueur et de l'austérité. Et cette incurable insouciance est sans doute la clé du retour au pouvoir du vieux renard Andréas Papandréou.