Trente-trois grèves en huit ans. Les enseignants vont mal. Un malaise auquel Xavier Darcos s'attaque avec vigueur. Il leur promet de gagner plus s'ils acceptent de travailler autrement. Révolution culturelle à l'Education nationale.

C'est le premier vrai recul de l'ère Sarkozy. Et c'est Xavier Darcos, le bon élève de la classe, qui doit l'endosser.

Xavier Darcos a négocié un compromis avec les lycéens. Mais reste ferme face aux enseignants, toujours très mobilisés. Pourront-ils, une fois encore, infléchir le rapport de forces en leur faveur ?

Malgré un programme à assommer un mammouth - suppression de postes, réforme du lycée et du recrutement des enseignants - le ministre de l'Education nationale se montre très confiant.

Le ministre de l'Education nationale s'apprête à annoncer la nouvelle mouture de la classe de seconde. Avec moins d'heures de cours et plus d'autonomie, elle présage le lycée - et le bac - de demain.

Ils ont fait reculer Xavier Darcos. Ils veulent recommencer. Ils ne sont pas tout seuls, poussés et aidés par le NPA, l'Unef, le PS et les syndicats d'enseignants.

Spécialiste des questions scolaires, il s'indigne d'une réforme qui supprime la formation professionnelle des enseignants et retarde l'entrée en maternelle

Elèves et enseignants se mobilisent contre les suppressions de postes. Le ministre répond que la qualité n'est pas qu'une affaire de moyens.