Malgré son abolition formelle il y a vingt-huit ans et une loi répressive adoptée en 2007, cette pratique reste plus que jamais en usage, au grand dam de plusieurs ONG qui tentent d'y mettre fin.

La lutte contre l'esclavage, officiellement aboli, se heurte à la persistance des traditions, qui freine l'émancipation des victimes.

Ce ne devait être qu'une opération de routine. a s'est terminé en rixe générale. La résistance des habitants des bidonvilles, tous haratines, a-t-elle été conduite par les militants antiesclavagistes ?

Aboli par l'Etat mauritanien, l'esclavage s'y poursuit sous des formes pernicieuses. Principales victimes, les femmes et les enfants du groupe des Haratines, appelés aussi Maures noirs, qui sont ensuite laissés à leur sort quand ils parviennent à se libérer. Les discriminations restent nombreuses à leur égard.

Le 2 décembre prochain marque la journée mondiale pour l'abolition de l'esclavage. Malgré les avancées, la Mauritanie a bien du mal à se défaire de cette pratique ancestrale.