Pour s’attaquer à la pollution autour de la Terre, le cofondateur d’Apple a créé une start-up.

Avec la multiplication des lancements de satellites, de plus en plus de particules gagnent les couches les plus pures de notre atmosphère.

Depuis soixante ans, l'homme pollue l'orbite terrestre. Demain, il faudra bien aller faire le ménage. Voilà comment.

Etages de fusées, bouts de satellites ... Des millions de dangereux débris orbitent autour de la Terre à des vitesses vertigineuses. Filet, harpon : deux techniques de capture sont envisagées. Guillaume Langin a suivi le premier éboueur spatial.

Face à la multiplication des constellations de satellites en orbite, l'envoi de vaisseaux pour le ravitaillement, la réparation ou la désorbitation des engins en fin de vie devient un enjeu majeur.

Un nouveau domaine d'étude émerge avec l'analyse par des chercheurs de tous les objets lancés par les humains depuis Spoutnik en 1957 jusqu'aux milliers de débris qui orbitent aujourd'hui autour de la Terre.

Depuis plus de soixante ans, nous n'avons cessé d'envoyer des objets autour de la Terre. Sans nous soucier de leur prolifération, ni de leur sort une fois la mission achevée. Face à cette pollution céleste, un grand ménage s'impose.

Selon les données du Citepa, les émissions de gaz à effet de serre (GES) de la France diminuent régulièrement depuis le début des années 2000. La baisse annuelle atteint 2 % en moyenne (à l’exception de la période 2014-2017) et elle devrait se poursuivre en 2020 en raison de la crise sanitaire et économique. Rappelons que la France s’est fixé pour objectif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Dans ce cadre, un "budget carbone" moyen est alloué pour chaque période de quatre ans, que le pays ne doit pas dépasser.

Le ciel, bientôt une poubelle ? Depuis les débuts de l'exploration spatiale, des myriades de déchets d'origine humaine se sont accumulés aux abords de notre planète. Une pollution imperceptible pour nous Terriens, mais aux effets potentiellement désastreux, explique l'astrophysicienne française Fatoumata Kebe.

Selon l'ESA, 10 400 t de ferraille planeraient au-dessus de nous. Dans le lot, on trouve des étages de fusées, des morceaux de satellites ou encore du matériel de mission. Autant de débris en tout genre qui inquiètent les ingénieurs spatiaux : ils pourraient nous tomber sur la tête ou gêner les observations du ciel... Alors que faire ?

Alors que l'exploration spatiale connaît une accélération sans précédent avec des projets de stations habitées, des voix s'élèvent pour protéger lunes, planètes et astéroïdes de toute pollution et contamination humaines. Envisageant même la création de réserves naturelles...avant qu'il ne soit trop tard.