Le fondateur d'Axa, parrain du capitalisme français, s'affiche rarement dans les médias. A l'heure du scandale Madoff, il tire les premières leçons de la crise, dénonce les excès du système et n'hésite pas à désigner les responsables

Dans La banque, Marc Roche pénètre les coulisses d'une forteresse bancaire sulfureuse.

Le meilleur banquier de sa génération. C'est ainsi que ses pairs décrivent Michel Pébereau, avec un mélange d'envie et d'admiration. Il reçoit rue d'Antin, au siège de BNP Paribas, la banque qu'il quittera le 1er décembre 2011, après l'avoir dirigée pendant dix-huit années. Le ton est volontiers professoral, mais dénué de cette arrogance qui lui fut parfois reprochée. La crise est passée par là, qui a balayé les certitudes et écorné l'image de sa profession.

Pourquoi l'institution caritative la plus riche du monde est-elle actionnaire de sociétés qui sont à l'origine des fléaux sanitaires et écologiques qu'elle s'est donné pour objectif de combattre ?

TRI contre RSE, la rentabilité à court terme et la démarche éthique sont-elles conciliables ?

Les ex-héros du risque de marché sont accusés de tirer sur l'ambulance

Grands patrons, de surhommes à boucs émissaires ?

Cette figure de l'activisme actionnarial outre-Manche veut redonner du sens et une conscience à l'argent des investisseurs