Parfaitement sphérique, l'étoile Kepler 11145123, récemment découverte, intrigue. C'est une exception dans le Cosmos, composé essentiellement d'objets aux formes cabossées.

Composée d'une forme extrême de la matière, totalement inconnue sur Terre, une étonnante petite étoile bouleverse la famille des astres.

Le faible taux de lithium observé dans les plus vieilles étoiles de la Voie lactée contredit la théorie. Un casse-tête pour les astrophysiciens, qui proposent trois scénarios.

Faute de pouvoir être observées directement, les étoiles primitives demeurent une énigme pour les scientifiques. Aussi, le scénario de leur formation repose-t-il sur celui des étoiles connues, où la mystérieuse matière noire tient un faible rôle. Or, voilà qu'une astrophysicienne américaine émet une hypothèse audacieuse : la matière noire serait au coeur même de l'extraordinaire rayonnement de ces premiers astres titanesques.

Les astronomes ont débusqué dans le halo galactique une étoile fossile. Cette géante rouge, à la composition proche de l'Univers primordial, serait contemporaine de notre Voie lactée. Une découverte qui a nécessité vingt-cinq ans de recherche et le passage au crible de plusieurs millions d'étoiles.

La traque de la matière noire, cette masse invisible dont les astronomes ne détectent que les effets gravitationnels, va-t-elle se poursuivre jusque dans le coeur des étoiles ? C'est ce que suggèrent plusieurs scientifiques : si de la matière noire compose certains astres, on doit en observer les conséquences, notamment sur leur longévité...

Les étoiles nous font parvenir un message brouillé et complexe, et le diagramme de Hertzsprung-Russell constitue le sésame qui permet de le déchiffrer. Pierre angulaire de l'astronomie stellaire, révélant les mécanismes qui gouvernent le devenir des étoiles, il apporte un peu de raison et d'ordre dans le bestiaire céleste.