Pour découvrir l'histoire de cette fascination réciproque entre Ottomans et Européens, point n'est donc besoin d'aller à Venise ou à Istanbul. Grâce au prêt de quelque cent soixante oeuvres d'art et objets précieux (instruments scientifiques, armures de parade, horloges et tapis), le Bazar de Bruxelles illustre avec panache cette force d'attraction qu'exerça l'Empire du Sultan sur les artistes occidentaux.

Adapté du livre de Jacques Attali, « Une brève histoire de l'avenir », l'exposition du Musée du Louvre et des Musées royaux des beaux-arts à Bruxelles, interroge en creux les capacités prédictives de l'art et des artistes, qui, eux, « peuvent recourir à l'irrationnel et à l'intuition ».

Jusqu'à la fin du mois de mai 2015, le palais des Beaux-Arts de Bruxelles met à l'honneur le maître italien. Une exposition sur la fascination qu'a exercée le monde ottoman auprès des artistes de la Renaissance.

Unis à la ville depuis qu'ils se sont connus sur les bancs des Arts appliqués de Paris il y a maintenant près de trente ans, François Avril et Dominique Corbasson montrent pour la première fois leurs travaux en commun. Partis d'un ping-pong artistique fait en fin de journée au moment de nettoyer leurs pinceaux, ils ont fini par s'imposer un style de vie et d'échanges, chacun demandant à l'autre un ″ajout″ de plus en plus sophistiqué.

C'est avec des objets récents que le musée du Cinquantenaire de Bruxelles a choisi de célébrer la vitalité et la diversité des cultures amérindiennes, dans le cadre d'Europalia-Brasil. De la naissance à la mort, s'y dessine un ″projet de vie″ indien, indissociable aujourd'hui de la société brésilienne tout entière.

Bastion occidental à la lisière de l'Asie mineure, Chypre fut dès la préhistoire un fascinant carrefour de civilisations. Au Louvre à Paris et au musée du Cinquantenaire à Bruxelles, deux expositions révèlent les richesses artistiques de l'île, de l'âge du cuivre à la Renaissance.

Milaap, ″la rencontre″ en hindi, c'est ce que propose le festival belge Europalia à ses visiteurs. Rencontre avec l'Inde des Indiens eux-mêmes, mais aussi avec l'Inde telle que la voit l'Occident depuis le XVIe siècle. Un pays protéiforme et mobile, qui échappe à la définition.

Construit à quatre mains, le parcours reprend la structure et le fil chronologique de l'essai de Jacques Attali ("Une brève histoire de l'avenir", éd. Fayard, 2006), dont l'objectif est d'étudier l'histoire à la lumière du présent, pour éclairer l'avenir de nos sociétés. En parallèle, mais indépendamment du Louvre, les Musées royaux des beaux-arts de Belgique, à Bruxelles, s'inspirent également de l'ouvrage de Jacques Attali, à travers une exposition d'art contemporain qui traite de sujets sociétaux comme la globalisation, la surconsommation ou l'avenir de la planète.

Fondateur, avec Mondrian, du mouvement De Stijl, Theo Van Doesburg se voulait « le constructeur d'une vie nouvelle ». De cette utopie artistique à la rencontre de la peinture et de l'architecture, il reste des dessins, jalons essentiels du modernisme.