Le Parti communiste chinois ne tolère toujours pas la moindre concurrence dans la sphère idéologique. La meilleure preuve : la répression féroce qui frappe le Falungong.

Des émissions en mandarin évoquant la répression du mouvement Falungong, diffusées par une radio locale de l'île de Batam, suscitent la colère des autorités chinoises.

Des dizaines de milliers d'adeptes à travers le monde, un mystérieux gourou introuvable : cette organisation mélange taoïsme et bouddhisme en un étrange syncrétisme à base de yoga traditionnel et d'anticommunisme viscéral. Elle se dit victime de la persécution du régime chinois.

Héritier de l'ancien Lotus Blanc, le Falun gong - 70 millions d'ahérents - s'inscrit dans la tradition de ces mouvements millénaristes dont les violentes révoltes, au long de l'histoire chinoise, ont précipité plus d'une dynastie dans la chute.