Situations burlesques, dialogues absurdes et propos hilarants parsèment les BD de Fabcaro. Depuis qu'il a sifflé "Zaï Zaï Zaï Zaï", là-haut sur la colline, le grand public l'a adopté et les professionnels l'ont multi-primé...

Tout le monde se refile ses albums. Ou en parle. Depuis la sortie, en 2015, de "Zaï zaï zaï zai" : énorme best-seller, Fabrice Caro, alias Fabcaro, s'est imposé dans la bande dessinée. Son humour absurde, son trait délicat et son génie de l'observation ont conquis le public. Eternel angoissé dans la vraie vie, il se révèle hilarant sur le papier. Rencontre sur ses terres, à Montpellier.

C'est dans une suite d'un hôtel des Grands Boulevards, à Paris, que nous avons été accueillis par le réalisateur François Desagnat et son acteur principal, Jean-Paul Rouve, pour nous parler de l'adaptation au cinéma de la bande dessinée de Fabcaro, "Zaï Zaï Zaï Zai". Très complices au travail comme à la vie, ils sont revenus avec nous sur cette drôle d'aventure...

Le principal intéressé, d'une réserve proverbiale, est peut-être le premier surpris : voilà que l'air qui l'a propulsé au sommet de la colline* (*zaï zaï zaï zaï) s'exporte des bandeaux de ses livres à l'affiche d'une exposition rétrospective à la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image d'Angoulême. L'un des 'running gags' les plus célèbres du milieu éditorial n'est pas encore entamé et cela tombe bien : Fabcaro, hyperactif, adore courir. Partout, tout le temps. À un rythme effréné.

Depuis sa sortie en 2015, la BD "Zaï, Zaï, Zaï, Zaï" est adaptée partout : à la radio, au théâtre, et bientôt au cinéma. Rencontre avec l'auteur de cet album culte

Héros d'un roman-photo loufoque écrit par Fabrice Caro, alias Fabcaro, Eric Judor incarne un loser qui cherche à se libérer grâce à un stage de découverte vaudou. Rencontre.

Son album "Zaï zaï zaï zaï" l'a fait passer dans une autre dimension. Mais l'auteur de BD regrette parfois sa vie d'avant, sans lecteurs mais aussi sans pression.