En étudiant les primitifs italiens, le palais Fesch interpelle le visiteur sur les notions d'original, de copie et de falsification.

Peintre et voyou, Guy Ribes fut le plus prolifique des faussaires français. Un documentaire livre ses secrets de fabrication et ses astuces pour écouler sa production.

De faux Marx Ernst et Gauguin, des galeristes qui pratiquent l'évasion fiscale et le blanchiment... Plusieurs ouvrages très documentés dévoilent des scandales que le discret monde de l'art aurait préféré garder secrets.

Forte augmentation de la fraude documentaire en France qui touche aujourd'hui bon nombre de particuliers et d'entreprises. Celle-ci prend des formes variées : usurpation à la suite d'un vol de papiers d'identité, usurpation à la suite d'un vol des papiers d'un véhicule, usurpation après la souscription d'un crédit au nom de la victime, usurpation à la suite d'une fraude aux prestations sociales. Pour contrer ce fléau, les éditeurs de logiciels proposent des outils de plus en plus sophistiqués permettant d'éviter ces falsifications qui coûtent très cher à l'Etat comme aux entreprises.

Il n'y a pas que les médias qui font un usage immodéré des ''fake news". C'est toute notre modernité en panne de créativité qui se voue à l'art du faux-semblant. Plus c'est bidon, ostensiblement trafiqué et antinaturel, mieux c'est. Le maquillage de la réalité est devenu le dernier des snobismes.

Emergence d'un marché des ″faux amis″, une pratique qui consiste à acquérir des fans sur les réseaux sociaux par les marques, en France, en 2013. Une tendance qui représente une véritable économie avec ses acteurs et ses prix (environ 20 euros pour 1000 followers sur Twitter). Le principe : des clients (des personnalités ou des marques en mal de notoriété) font appel à des distributeurs (des agences web) pour doper le nombre de leurs ″fans″ ou de leurs ″followers″. Les agences web peuvent même recourir à des grossistes.