Latifa Ben Mansour, ancienne élève de l'Ecole normale supérieure d'Alger, docteur ès lettres et sciences humaines, est chercheur au CNRS. Outre des articles scientifiques dans le domaine de la linguistique et de la psychanalyse, elle a publié Le Chant du lys et du basilic, La Prière de la peur (prix beur FM Méditerranée), L'Année de l'éclipse. Latifa Ben Mansour, née à Tlemcen, en Algérie, a renoncé à vivre dans son pays.

Etude d'ensemble de l'oeuvre de Assia Djebar, écrivain, cinéaste, auteur et metteur en scène d'un opéra. Née en Algérie, arabophone par son père, berbérophone pas sa mère, instruite dans la langue française, elle a fait de la littérature un lieu de combats : pour une mémoire algérienne, pour la liberté des femmes en Islam, contre la violence, pour une Algérie des différences.

Cet ouvrage présente avec originalité une auteur(e), Leïla Sebbar, et son oeuvre. La première partie dévoile son itinéraire d'écriture (son parcours en Algérie et son rapport à la langue du fait de sa double culture), et une vue d'ensemble des grands axes qui traversent son projet d'écriture; la seconde propose une série d'études critiques universitaires autour de ses romans, nouvelles et théâtre. Par ailleurs, le chapitre "Dialogue" est réservé à une série d'entretiens . La fin de l'ouvrage propose un texte inédit une courte pièce "Rue des Iris" ainsi qu'une bibliographie complète de son oeuvre . "C'est dans la fiction que je me sens sujet libre (de père, de mère, de clan, de dogmes ..) et forte de la charge de l'exil.". L. Sebbar

Lors d'un séjour en Californie, l'auteur se met à évoquer trois amis proches assassinés en Algérie, puis tous ceux qui forment l'histoire de l'Algérie, non pas celle sanglante des chefs de guerre, mais celle qui exprime l'âme et la culture.

Etude sur l'oeuvre et sur la langue d'Assia Djebar, auteure algérienne francophone, membre de l'Académie française.

Lors d'un séjour en Californie, l'auteur se met à évoquer trois amis proches assassinés en Algérie, puis tous ceux qui forment l'histoire de l'Algérie, non pas celle sanglante des chefs de guerre, mais celle qui exprime l'âme et la culture.

Comment vivre séparée de la langue de son père, l'arabe ? Leïla Sebbar témoigne de son obstination d'écrivain face à cette question pour elle lancinante, depuis l'Algérie coloniale, où elle est née d'un père algérien et d'une mère française, jusqu'à Paris, où elle écrit son père dans la langue de sa mère. L'un de ses livres les plus personnels et émouvants.