Le rideau va bientôt se lever sur le plus grand festival de théâtre du monde. Mais depuis des mois déjà, sa productrice travaille à sa (bonne) réalisation. Une mission passionnante qui relève parfois du parcours du combattant.

Alors que la révolution spartakiste est réprimée dans le sang, le jeune Bertolt écrit sa première pièce. Un grand cri de révolte dionysiaque aujourd'hui mis en scène par François Orsoni.

Seul Africain à être régulièrement invité à participer au plus important rendez-vous théâtral français, qui se tiendra cette année du 7 au 27 juillet 2010, Faustin Linyekula présentera une version congolaise de Bérénice. Interview.

Marquée à la fois par les choix des artistes associés, Christoph Marthaler et Olivier Cadiot, et par ceux des directeurs Vincent Baudriller et Hortense Archambault, cette édition du festival ne peut se réduire au seul théâtre et les chorégraphes y ont la part belle.

″Est-ce un véritable langage artistique ?″ : lors de la conférence de presse, au début du soixante-quatrième Festival d'Avignon, les deux directeurs, Hortense Archambault et Vincent Baudriller, ont présenté cette interrogation comme critère de leurs choix, pour la programmation de ce qui demeure la plus grande manifestation théâtrale européenne. Et l'association avec des artistes tels que l'écrivain Olivier Cadiot et le metteur en scène Christoph Marthaler confirmait cette large ouverture à la diversité des langages.